Des Succès pas comme les autres


JEFF BEZOS

Jeff Bezos, de son vrai nom Jeffrey Bezos, est né le 12 janvier 1964 à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Abandonné à sa naissance par son père biologique, Jeff Bezos vit quand même une enfance heureuse auprès de sa mère et de son nouveau compagnon Miguel Bezos. Cet immigré cubain lui donne son nom et l’élève comme son propre fils. Jeff Bezos est un grand travailleur. Il a poursuivi ses études au sein du lycée Palmetto de Miami. En parallèle, il suit des cours de Sciences à l’Université de Floride. Il décroche ainsi en 1982 le prestigieux Silver Knight Award. Ce parcours lui ouvre les portes de la prestigieuse université de Princeton. Il y étudie dans un premier temps la physique, mais très vite, il se tourne vers l’informatique. Il faut dire que Jeff Bezos voue une véritable passion pour l’informatique et l’électronique depuis sa plus tendre enfance. Jeff Bezos excelle dans tout ce qu’il fait. Après avoir brillamment terminé ses études universitaires, il commence sa vie professionnelle au sein de Fitel. Cette start-up est spécialisée dans les finances et la télécommunication. Il était en charge du développement de réseau informatique de l’entreprise. Deux ans plus tard, Bankers Trust Company, situé à New York, le recrute en tant qu’analyste financier. Il y gravira rapidement les échelons pour devenir ensuite vice-président. En 1990, L’hedge fund spécialisé dans les technologies D.E Shaw & Co recrute Jeff Bezos. Il y occupera le poste d’analyste financier pendant 4 ans. Il devient rapidement l’une des étoiles montantes du fonds d’investissement D.E Shaw, et était promu à une belle carrière. Cela ne suffit pourtant pas à l’ambitieux Jeff Bezos. Au fil des années, il mesure toutes les potentialités d’internet et souhaite désormais voler de ses propres ailes. En 1994, Jeff Bezos quitte Wall Street pour monter sa propre affaire, à Seattle. L’idée lui est venue de créer une librairie en ligne. Ainsi est né Amazon. Tout comme les licornes du web, Jeff Bezos débute en bas de l’échelle. La légende veut qu’il rédige son business plan lors du trajet qui le conduit à Seattle. Il commence aussi son entreprise dans son garage. Sa société ne démarrera véritablement son activité que dans le courant de 1996. Au début, le site se consacre uniquement à la vente de livres par internet. Le succès n’a pas été immédiat. La compagnie était même loin d’être rentable, et pourtant, Jeff Bezos doit multiplier les investissements. Pour que le site fonctionne, il doit investir dans une base de données de clients, mettre en place un catalogue de produits et gérer une surface de gestions de stocks. Les coûts sont astronomiques et là où d’autres auront renoncé, acceptant l’échec, Jeff Bezos persévère. Comme il le dira plus tard, l’échec doit être accepté lorsqu’on fait des expérimentations. L’avenir lui donnera raison?! En 1997, Amazon entre au Nasdaq. Pour mieux attirer la clientèle, Jeff Bezos étend progressivement son offre de produits. En plus des livres, Amazon vend désormais de la musique, des articles de cinémas et des appareils photo. Au fil du temps, il ne cesse de développer ses produits, pour quasiment devenir un véritable supermarché en ligne. Il est possible de trouver un peu de tout sur le site, des livres aux matériels informatiques, en passant par les vêtements et les ustensiles de cuisine, en passant par les appareils électroniques et les jeux vidéo, etc. Il faudra pourtant attendre 2004 pour qu’Amazon devienne véritablement rentable. Jeff Bezos n’est pas de ceux qui se reposent sur leurs lauriers. En 2007, il ambitionne de devenir l’un des plus importants marchands de média et de livres numériques au monde. Pour cela, il a créé Kindle, un «?e-reader?» qui connait un franc succès. Amazon a fait de Jeff Bezos l’une des personnes les plus riches au monde, mais ce n’est pas là son seul exploit. En 2004, il a fondé Blue Origin. Il s’agit d’une start-up spécialisée dans les voyages spatiaux. Libertarien, il fait parmi des donateurs du laboratoire d’idées libertarien Reason Foundation. Il s’engage aussi dans le mouvement transhumaniste et n’a pas hésité à investir 42 millions de dollars dans une horloge mécanique, au Texas. Cette horloge pourra donner l’heure exacte pendant les dix mille prochaines années?! Jeff Bezos est a aussi obtenu de nombreuses récompenses tout au long de sa carrière. En 1999, il a été élu personnalité de l’année selon le Time Magazine. Il n’était alors âgé que de 35 ans. En 2014, il reçoit le titre PDG le plus performant du monde, selon la Harvard Business Review. En 2018, il obtient également le HRC National Equality Award attribué par l’association Human Right Campaign, pour le récompenser de son soutien à la cause LGBTQ.


TRAVIS KALAICK

Travis Kalanick est né le 6 août 1976, à Los Angeles, en Californie. Fils d’un père ingénieur et d’une mère travaillant dans la publicité, rien ne le prédestinait à devenir un entrepreneur à succès. Il a grandi dans une banlieue de Los Angeles et s’intéresse aux ordinateurs dès son jeune âge. Il a d’ailleurs appris à coder dès le collège. Après le collège, il intègre UCLA ou University of California at Los Angeles, où il étudiait l’ingénierie informatique. Il ne voulait pas mener une carrière comme ingénieur informatique, mais aspirait plutôt à devenir un entrepreneur. En 1998, avec une bande d’amis, il décide d’abandonner ses études pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Ensemble, ils ont fondé Scour Inc, un moteur de recherche multimédia proposant l’une des premières interfaces de partage de dossiers de particulier à particulier. Le site était un pionnier en la matière. Ses services étaient devenus rapidement populaires auprès du public. Néanmoins, Scour a dû déposer son bilan en 2000 et vendre tous ses actifs. Trois entreprises assez puissantes : Motion Picture Association of America, National Music Publishers Association et Recording Industriy Association of America la poursuivent en justice. Ces entreprises accusent Scour Inc de violation de droit d’auteur. Loin de se laisser abattre, Travis Kalanick réitère l’exploit une année plus tard. En 2001, il fonde Red Swoosh, une autre entreprise qui se spécialise dans la technologie de partage de fichiers. Tout comme Scour, cette nouvelle entreprise permet le partage de fichiers entre particuliers. Son interface permet également le transfert rapide de fichiers lourds. Le succès est tel qu’en 2007, Akamai Technologies achète l’entreprise pour la modique somme de 19 millions de dollars. Kalanick obtient alors la réputation de «?serial entrepreneur?». Il continue son aventure entrepreneuriale en fondant Uber, avec Garrett Camp en 2009. Uber est une application mobile destinée à mettre en relation les chauffeurs et les particuliers. Le concept rencontre un franc succès et le réseau se développe rapidement dans plusieurs villes du monde. En 2014, la valeur de l’entreprise est estimée à 17 milliards de dollars. Le succès d’Uber est sujet à controverse. Si l’application pour smartphone rencontre un franc succès auprès des particuliers, l’accueil a été loin d’être chaleureux auprès des chauffeurs de taxi. Ces derniers taxent Uber de concurrence déloyale. L’entreprise a ainsi fait l’objet de plusieurs interdictions totales ou partielles dans plusieurs grandes villes du monde. Ces différentes controverses n’ont pas empêché Kalanick de tout mettre en œuvre avec son équipe pour assurer le développement d’Uber à l’international et plus particulièrement en Asie. Pour assurer le développement de son entreprise, Kalanick et son équipe ont aussi diversifié leurs offres en proposant désormais des services de taxi moto. Malgré tout ce qu’il a pu apporter à Uber, Kalanick n’est pas très apprécié, surtout, après l’esclandre qu’il a eu avec un chauffeur Uber et qui a fait le buzz sur internet. Beaucoup critiquent aussi ses pratiques managériales. Les investisseurs craignent qu’il ne ternisse l’image de l’entreprise. Aussi est-il contraint de démissionner de son poste de dirigeant en 2017. Après sa démission, Kalanick a vendu ses parts, fermant ainsi définitivement la page Uber. Dana Khosrowsahi, qui a pris les rênes d’Uber après le départ de Kalanick, est reconnaissante envers la ténacité et la vision de Kalanick et son expertise en bâtissant Uber. Après avoir vendu ses parts d’Uber ainsi que d’autres actifs, Travis Kalanick a empoché la coquette somme de 2,1 milliards d’euros. L’entrepreneur ne manque pas d’idées. En mars 2018, il a fondé son propre fonds d’investissement nommé 10?100. Ce nom, prononcé «?ten-hundred?» en anglais et «?dix cent?» en français, ne fait pas référence à un code informatique. Les proches de Kalanick affirment que ce choix fait référence à l’adresse de sa maison d’enfance. Il s’agit en fait d’un hommage subtil à la mère de Kalanick, qui venait de mourir tout récemment. Ce fonds d’investissement se consacre exclusivement sur l’immobilier, les innovations émergentes en Inde et en Chine ainsi que l’e-commerce. Travis Kalanick a mis en place ce fonds d’investissement pour financer tout type de projets, qu’ils soient à but lucratif ou non. Il a aussi acheté des parts dans la startup immobilière City Storage Systems pour 150 millions de dollars. Il rejoint la société comme DG. Par le biais de son fonds d’investissement, il a fondé une petite startup de l’immobilier qu’il a baptisé City Storage Systems. Cette startup dont il est également le principal dirigeant rachète des propriétés immobilières en mauvais état. Elle rénove ces propriétés pour ensuite les mettre à la disposition des entreprises du numérique. La startup est encore une petite structure actuellement et ne compte que 15 employés. Pourtant, Kalanick affirme que ses ambitions sont sans limites. Il affirme que son objectif est de mettre en place une startup dotée d’une plus grande envergure qu’Uber dans le futur.


JACK  DORSEY

Jack Dorsey au parcours atypique est né le 19 novembre 1976 à Saint-Louis, aux États-Unis. À l’âge de 15 ans, il développe des logiciels open source utilisé par les compagnies de taxi pour orienter leur véhicule vers les consommateurs. Après avoir obtenu son diplôme au Bishop Dubourg High School, il intègre l’université de sciences et de technologie de Missouri avant de rejoindre l’université de New York. À 20 ans, il délaisse les études universitaires pour travailler en tant que programmeur au sein d’une société new-yorkaise. En 1998, Jack Dorsey déménage en Californie pour mener à bien ses rêves d’entrepreneuriat. Tout ne se passe pourtant pas comme il l’a prévu. Sa société, dNet, qui a pour vocation de dépêcher des coursiers, taxis et autres services d’urgence sur le Web subit un échec. Jack Dorsey change alors de voie. Il retourne en Missouri pour étudier la botanique puis se former au métier de masseur. Après quelques petits boulots, il est embauché par la start-up Odeo, un service de podcasting gratuit, mais le poste le motive peu. Il suit alors des cours de mode et commence à confectionner des vêtements. Mais au-delà de ce tâtonnement, l’idée d’exploiter le service de messagerie instantanée continue de le tourmenter. Alors qu’Odeo connait quelques difficultés, Jack Dorsey parle à ses fondateurs Evan Williams et Biz Stone de son idée de créer un service qui permettrait à tous d’écrire quelques lignes sur sa vie et de les envoyer à tous ceux qui souhaitent les recevoir. L’idée séduit et en moins de deux semaines, lui et Biz Stone ont élaboré le prototype de Twitter. Le projet est concrétisé en 2006. Deux ans plus tard, alors que Twitter est en pleine croissance, Jack Dorsey est évincé du projet qu’il a aidé à construire. Loin de s’apitoyer sur son sort, il rebondit très vite et fonde Square, une start-up de paiement mobile, en 2010. Grâce un petit appareil branché sur le téléphone portable, le particulier peut effectuer des paiements par carte de crédit. À peine 4 ans après sa création, la start-up est évaluée à 5 milliards de dollars, ce qui a permis à Jack Dorsey, en 2015 d’être à la tête d’une fortune personnelle de 2,2 milliards de dollars. Comme pour une revanche du destin, Twitter connait quelques difficultés et Jack Dorsey est appelé à nouveau pour redresser la barre. 


REED HASTINGS

Reed Hastings est né à Boston en 1960. Le parcours de cet entrepreneur est quelque peu atypique. Après avoir obtenu son diplôme du lycée, il décide de mettre les études entre parenthèses pour conserver son job d’été. Ainsi, pendant un an, il fait du porte-à-porte pour vendre des aspirateurs. Après cette pause, il reprend finalement le chemin de l’université, au sein du Bowdoin College où il obtient un diplôme de mathématiques. Une fois son diplôme en poche, il rejoint les Peace Corps pour enseigner les mathématiques au Swaziland, un petit pays d’Afrique pendant une période de 3 ans. C’est dans ce petit pays situé au nord-ouest de l’Afrique du Sud qu’il a eu une révélation. Il se dit que s’il est possible de faire du stop avec 10 dollars en poches, fonder une entreprise serait une mince affaire. Il décide alors de retourner aux États-Unis pour d’abord poursuivre ses études au sein de la prestigieuse université de Stanford, puis de fonder son entreprise. En 1991, il fonde alors Pure Software, une entreprise de fabrication de logiciels destinés à faciliter l’utilisation du système d’exploitation inux. La société se développe rapidement et après avoir racheté la plupart de ses concurrents, Hastings décide de vendre à son tour en 1997. À l’âge de 37 ans, il se retrouve alors à la tête d’une fortune personnelle de 75 millions de dollars. Il cherche alors une idée d’investissement lucrative. Le déclic est venu quand il a dû payer 40 dollars pour des frais de pénalités d’un retard de retour d’un prêt de DVD. Il décide alors de créer un service de location en ligne de DVD. Ainsi est né Netflix, une entreprise qui permet aux particuliers de sélectionner le film de leur choix sur internet et de le recevoir chez eux sous forme de DVD, puis de le renvoyer par la poste sur l’adresse de retour marquée sur le colis. S’ils souhaitent garder le DVD, ils peuvent s’en acquitter pour un prix discount. Le concept fait vite des adeptes, mais malgré cela Netflix peine à faire des profits. Le succès est finalement venu avec la proposition de films en streaming. Aujourd’hui, Netflix est présent dans plus de 40 pays et compte près de 50 millions d’abonnés à travers le monde. Ce qui a permis à Reed Hastings de rejoindre le cercle privé des hommes d’affaires milliardaires. 


PIERRE OMIDYAR

Pierre Omidyar est né à Paris en 1967, de parents iraniens, mais a pratiquement été élevé aux États-Unis. Sa famille emménage en effet à Washington D.C dès 1973. Ce fils d’un physicien se passionne très vite pour l’informatique. En 1981, il a mis en place son premier programme informatique qui permettait de cataloguer les livres de la bibliothèque de son école. Encouragé par ce premier succès, il décide tout naturellement de poursuivre des études d’informatique à l’université de Tufts. Fraichement diplômé, il intègre Claris, une filiale d’Apple, mais désireux de voler de ses propres ailes, il quitte l’entreprise en 1991. En compagnie de trois amis, il fonde Ink Development, rebaptisée plus tard eShop, une société dédiée au commerce en ligne. Le succès est vite au rendez-vous et Microsoft décide d’en faire l’acquisition en 1996. Après l’aventure eShop, Pierre Omidyar intègre General Magic, une plateforme de communication. En parallèle, il rencontre Pamela, celle qui deviendra sa femme. Pour aider celle-ci à élargir sa collection de distributeurs de bonbons Pez, Pierre Omidyar crée sur son site personnel un petit espace qui permet un échange avec les internautes. Chacun y propose l’objet de son choix tandis que les internautes peuvent enchérir sur les objets qui leur plaisent. Pierre Omidyar prélève alors une petite commission sur chaque transaction effectuée. La plateforme connait un succès au-delà de tout ce qu’il espérait. En à peine un an, la totalité des commissions qu’il a perçues via la plateforme était supérieure au salaire que lui versait General Magic ! Pierre Omidyar décide alors de quitter son emploi pour se consacrer entièrement à cette nouvelle manne qu’il a trouvée. En 1997, il crée AuctionWeb qu’il renommera eBay deux ans plus tard en référence à la baie de San Francisco. La même année, le site enregistre près d’un million de membres et la société fait son entrée en bourse l’année suivante. Les parts de Pierre Omidyar au sein d’eBay sont alors évaluées à 3 milliards de dollars. Philanthrope dans l’âme Pierre Omidyar utilise une partie de sa fortune pour aider l’humanité. Avec sa femme, il a créé le fonds d’investissement Omidyar Network, qui finance des entreprises dans les pays en voie de développement. Il a également beaucoup investi à Hawaii, sa terre d’adoption, pour aider au développement de l’agriculture responsable et de l’utilisation des énergies renouvelables. Les actions caritatives menées par le couple Omidyar sont telles qu’en 2014, il se classe au 12e rang des philanthropes américains. 


CHAD HURLEY

Chad Hurley a développé son goût pour les arts et l’entrepreneuriat dès son jeune âge. Alors qu’il n’était qu’à l’école élémentaire, il vendait déjà ses dessins et œuvres d’art. Après le lycée, c’est tout naturellement qu’il décide d’étudier les beaux-arts. À sa sortie de l’Université, il postule chez PayPal. Lors de l’entretien, il amène avec lui un logo qu’il a imaginé pour la société. Le logo fut immédiatement adopté par l’entreprise lors de l’entretien d’embauche lui-même. Cette audace lui a permis de devenir graphiste de la société. C’est également là qu’il fait la connaissance de Steve Chen. Après l’acquisition de PayPal par eBay, Chad Hurley quitte la compagnie pour devenir consultant. Il reçoit un bonus à titre de remerciement. Quand Steve Chen quitte à son tour PayPal, les deux amis se retrouvent lors d’une soirée organisée par Chen. Les deux amis prennent des vidéos de la soirée et souhaitent les partager à des proches, mais se trouvent rapidement dans l’incapacité de le faire, en raison des formats trop importants pour être envoyés par mail. L’idée leur est alors venue de créer une plateforme gratuite où les gens pourront partager autant de vidéos qu’ils veulent. C’est ainsi qu’est né YouTube, une plateforme où il est possible de partager et de visionner des vidéos gratuitement. À leurs débuts, Chad Hurley et ses amis étaient loin de se douter que leur plateforme deviendra l’un des trois sites les plus visités au monde. Grâce au bouche-à-oreille, YouTube enregistre beaucoup de visiteurs, si bien que Google décide d’en faire l’acquisition en 2006. Chad Hurley et les autres fondateurs de YouTube acceptent l’offre d’achat de 1,65 milliard de dollars proposée par Google. Après l’achat, Chad Hurley reste le CEO de YouTube. Un poste qu’il finit par quitter en 2010, sans pour autant délaisser son rôle de conseiller pour l’entreprise. Forts du succès de YouTube, Chen et Hurley décident en 2013 de lancer une nouvelle entreprise, MixBit. Il s’agit d’un site collaboratif, spécialisé dans l’édition et le partage de vidéos à partir de smartphone. Chad Hurley multiplie également les investissements. C’est ainsi qu’il détient des parts de l’équipe de basket-ball de la NBA : le Golden State Warriors.


BRAM COHEN

Bram Cohen est né à New York, en 1975. Ce fils d’un informaticien et d’un professeur se passionne très vite pour l’ordinateur. À l’âge de cinq ans, il commence déjà à apprendre la programmation sur l’ordinateur de sa mère. Plus à l’aise avec les mathématiques et les ordinateurs que dans les rapports humains, il subit continuellement les brimades de ses camarades de classe, mais cela ne l’empêchent pas de briller pour autant à l’école. En 1993, il rejoint même l’université de Buffalo, mais abandonne l’étude au bout d’un an. Il commence alors à travailler pour des sociétés du secteur web, mais ayant toujours du mal dans les relations humaines, il s’adapte mal à la vie d’entreprise et est amené à changer régulièrement d’employeur. À la fin des années 90, il rejoint MojoNation, une start-up fondée par Jim McCoy. Son rôle consiste à encrypter des dossiers confidentiels et à les séparer en différents morceaux de manière à ne pouvoir les récupérer qu’à partir d’un téléchargement simultané à partir de plusieurs ordinateurs. Il découvre alors que le fichier provient souvent d’une source unique et que les services de téléchargement sont très lents. Cela lui donne l’idée de créer un système capable de télécharger des fichiers depuis de multiples sources, et ce de manière plus rapide. En avril 2001, il décide de quitter MojoNation pour mener à bien son projet. Ainsi est né BitTorrent. Deux ans plus tard, il intègre Valve Software pour mettre en place Steam, un système de distribution digitale. Pendant ce temps, BitTorrent continue son bonhomme de chemin et rencontre un franc succès auprès des internautes. En 2004, Bram Cohen décide de quitter Valve Software pour se consacrer exclusivement à BitTorrent. En compagnie de son frère Ross Cohen et de son associé Ashwin Navin, il fonde BitTorrent Inc. Conscient de la potentialité du concept, David Chao de Doll Capital Management décide d’y investir en 2005, accroissant ainsi la position de BitTorrent sur le marché. En 2006, Bram Cohen quitte son poste de CEO de BitTorrent, pour devenir directeur scientifique. Surmontant ses difficultés dans les relations humaines, il apprend à manager pour mieux assurer le développement de son entreprise. Jamais à court d’idées, il décide en 2012 d’étendre le champ d’activité de BitTorrent, en lançant BitTorrent Live, un service de live en streaming qui utilise, lui aussi, le service de peer-to-peer.


SERGEY BRIN

Sergey Brin est né d’une famille juive moscovite. Suite aux persécutions antisémites du régime soviétique, la famille décide de s’émigrer aux États-Unis. Sergey Brin intègre alors l’école Montessori d’Adelphi et le lycée Eleanor Roosevelt. Passionné de mathématiques dès son plus jeune âge, il poursuivit naturellement des études de sciences et de mathématiques à l’université du Maryland. Il obtient son diplôme de Bachelor of Sciences en 1993 et reçoit une bourse pour étudier l’informatique à Stanford. Là-bas, il fait la connaissance de Larry Page. Très vite, les deux étudiants deviennent amis et décidèrent de mener des recherches en commun. Pendant que Brin s’occupe du développement des bases de données, Larry Page s’occupe de mesurer la popularité des pages web selon le nombre de fois où elles sont citées dans d’autres pages. Ces travaux leur ont permis de développer un moteur de recherche innovant qui classe les résultats en fonction de la popularité des pages. Ils déposent alors le nom de domaine Google.com en 1997. L’activité du site se développe considérablement que les deux étudiants sont obligés de louer un garage pour accueillir leur entreprise, puis de déménager dans un local plus grand. Grâce aux fonds investis par leurs proches et des membres de l’université, les deux amis, Google se développe rapidement, ce qui permet à Sergei Brin d’être à la tête d’une fortune personnelle de 28,8 milliards de dollars. Sergei Brin est un investisseur philanthropique. Par le biais de la filiale caritative de Google, il soutient les initiatives des sociétés spécialisées dans les énergies alternatives. Il a aussi investi 3,9 millions de dollars dans la start-up 23andme, qui permet aux internautes d’analyser leur patrimoine génétique. En 2007, Sergei Brin épouse Anne Wojcicki, une des biologistes qui a fondé la start-up. Ensemble, ils ont créé la fondation Brin Wojcicki, une association caritative dans laquelle ils ont placé plus de 190 millions de dollars. Cette association soutient de nombreuses causes dont celle de Tipping Point Community, une association qui lutte pour le respect des droits de l’homme. Sergey Brin a découvert que, tout comme sa mère, il est porteur du gène à l’origine de la maladie de Parkinson. Il décide alors avec son épouse de donner 32 millions de dollars à la fondation Michael J.Fox, qui effectue des recherches sur la maladie de Parkinson. 


MICHAEL ARRINGTON

Michael Arrington est né e 1970, en Californie. Il débute ses études universitaires à Berkeley, puis est transféré à l’université Claremont McKenna, d’où il sort diplômé en économie en 1992. Il poursuit ensuite des études de droit à la prestigieuse université de Stanford. Il débute sa carrière chez O’Melveny& Myers, où il fait du droit corporatif. Il est ensuite engagé chez Wilson Sonsini Goodrich& Rosati où il sera amené à côtoyer Apple, Netscape ou encore Pixar. Alors que sa carrière dans le droit semble bien partie, il décide de tout quitter pour exploiter les potentialités de la bulle internet qui étaient alors à son paroxysme. En 1999, il rejoint la start-up Real Names, qui remplace les longues adresses url en des entrées plus simples et naturelles. Il y occupe le poste de vice-président du développement. La start-up n’arrive pas à décoller, mais loin de s’effondrer, Michael Arrigton rebondit très vite et au début des années 2000, il cofonde Achex, une société de paiements sur internet. Cette nouvelle tentative est payante puisque la société a pu être vendue à First Data Corp pour 32 millions de dollars. Michael Arrington continue sur sa lancée et sillonne l’Angleterre, le Canada, le Danemark et Los Angeles, à la recherche d’autres idées innovatrices. Au passage, il a cofondé Zip.ca, un service de location de DVD en ligne, Razorgator, une billetterie en ligne ou encore Pool.com, un fournisseur de noms de domaines. En parallèle, il travaille comme consultant pour des sociétés d’envergure comme Verisign et siège au conseil d’administration de la start-up Foldera. Au-delà de ces succès, sa carrière prendra une tournure décisive en 2005, lorsqu’il crée TechCrunch, un blog d’actualités des starts -ups de la Silicon Valley. Le blog rencontre un tel succès qu’en 2008, Arrington rejoint le cercle très fermé des gourous d’internet. Il réussit aussi à se placer parmi les 100 personnes les plus influentes du monde. En 2010, TechCrunch est vendu à AOL pour 25 millions de dollars et Arrington rejoint alors le fonds d’investissement AOL Ventures. Il n’occupe ce poste que quelque temps, car, accusé de conflit d’intérêts, il est obligé de démissionner. En effet, quand il crée en 2011 CrunchFund, une société de capital-risque, avec L.G Sieler et Patrick Galagghar, AOL devient son premier plus important investisseur. Aujourd’hui ChrunchFund investit dans près de 129 sociétés dans AirBnb et Uber.


MARK ZUCKERBERG

Mark Zuckerberg est né le 14 mai 1984 à White Plains, à New York. Il a ensuite grandi dans la ville de Dobbs Fery, en famille. Son père, dentiste de profession, exerçait son métier dans le cabinet attenant à la maison familiale. Sa mère, psychiatre, s’est entièrement consacrée à l’éducation de Mark et de ses sœurs. Mark fait ainsi partie d’une catégorie de familles assez favorisées. Il affirmera d’ailleurs plus tard que son milieu social l’a aidé dans son succès. Mark Zuckerberg fait partie de ceux qui sont pour l’égalité des chances. Il affirme que si tout le monde avait un revenu de base universel, chacun pourra se consacrer à son projet et connaitre également la réussite. Malgré toutes les chances qu’il a eues dans la vie, Mark Zuckerberg n’a jamais eu la grosse tête. Il est même plutôt timide et reste introverti. Mark Zuckerberg poursuit ses études au sein de «?Mercy College?» à Dobbs Ferry. Sa grande timidité et son caractère introverti n’ont pas facilité sa scolarité. Ses camarades de classe qui le considèrent comme un «?geek solitaire?» ne l’ont pas épargné. De son côté, le jeune Mark, qui est passionné depuis toujours par le monde du numérique, s’ennuie. Il ne rêve que de programmation et les cours ne l’intéressent pas beaucoup. Conscient des potentialités de son fils, le père de Mark lui offre des cours particuliers d’informatique avancée. Un choix qu’il ne regrettera pas. A seulement l’âge de 12 ans, il a réussi à mettre en place un petit programme qu’il nomme «?Zucknet?». Son père utilisera ce programme dans son cabinet pour l’aider dans la planification de ses rendez-vous. Plus tard, Mark Zuckerberg entre au lycée privé «?Phillips Exeter Academy?» où il suivra une scolarité plus adaptée à son niveau. Il obtient son diplôme en lettres classiques, mais cela ne le détourne pas de sa première passion : la programmation. Au cours de ses années lycées, il a mis en place «?Synapse Media Player?». Il s’agit d’un lecteur de musique doté d’une intelligence artificielle permettant d’adapter la musique aux goûts des utilisateurs. AOL et Microsoft s’intéressent à son application et souhaitaient d’acheter pour 1 million de dollars. Les deux sociétés se proposent même de l’engager, Mark Zuckerberg n’avait alors que 17 ans. Alors que Mark Zuckerberg a pu devenir millionnaire à 17 ans, le jeune prodige décide d’entrer à Harvard. Il tourne alors le dos aux géants de l’informatique et entame une étude de psychologie et d’informatique dans la prestigieuse université d’Harvard. Dans sa chambre d’étudiant, il arrive à créer le programme CourseMatch, qui permet aux étudiants de former des groupes d’études. Il crée aussi Facemash, un programme qui établit le classement des étudiants les plus sexy du campus, via un vote des internautes. Pour y arriver, il doit accéder à tous les profils des étudiants. Il décide alors de pirater les serveurs d’Harvard. L’opération de lui prendra que 8 heures. Le succès est fulgurant puisque 22?000 étudiants se sont connectés au site en moins de deux heures. Une semaine à peine après son lancement, le site devient si populaire qu’il provoque une surcharge de trafic qui rend internet inaccessible sur le campus. L’administration décide de fermer le site et Zuckerberg est obligé de faire des excuses publiques aux étudiants pour avoir utilisé leurs photos sans leur consentement. Fort de ces succès, Mark Zuckerberg, en collaboration avec des amis lance The facebook, un réseau social destiné exclusivement aux étudiants d’Harvard, puis aux autres universités. Au fil du temps, Mark Zuckerberg ajoute d’autres fonctionnalités à son site pour faciliter les échanges et la recherche de connaissances. En 2006, Mark Zuckerberg décide de rendre Facebook accessible au grand public et obtient la consécration. Les internautes sont tout de suite conquis par ce nouveau réseau social, oubliant rapidement MySpace, le réseau social en vogue à l’époque. En 2007, Facebook gagne en crédibilité, poussant de nombreux investisseurs, comme Microsoft, ou encore le milliardaire chinois Li Ka-shing, à y faire des placements. Ce succès de Mark Zuckerberg et de Facebook est pourtant entaché par de nombreux procès. D’anciens camarades d’université de Zuckerberg l’attaquent en justice pour les avoir évincé du projet qu’ils ont cocréé. Facebook est alors obligé de leur verser 65 millions de dollars en guise de compensation. En 2012, Facebook entre en bourse, ce qui a permis à Mark Zuckerberg d’intégrer le top 20 des hommes les plus riches du monde. En 2017, il se retrouve en 5e position des personnes les plus riches au monde, selon le classement du magazine Forbes. La même année, il décroche son diplôme de docteur en droit à titre honorifique. Rappelons que Mark Zuckerberg a quitté l’université en 2004 pour se consacrer entièrement à son entreprise Facebook.


LARRY ELLISON

Larry Ellison, de son vrai nom Lawrence Joseph Ellison est né à New York en 1944, d’une mère célibataire. Son père adoptif lui a toujours affirmé qu’il était un bon à rien. Larry lui prouvera rapidement qu’il a tort. En 1966, il s’installe en Californie et enchaine les petits boulots avant d’intégrer Ampex en tant que programmeur. Il n’a pas de diplôme d’informaticien, mais a appris à programmer tout seul, sur des machines IBM, avec l’aide de livres de programmation. En 1977, avec d’anciens collègues de travail, Robert Miner et Edward Oates, il quitte Ampex. Ensemble, ils vont se consacrer à l’édifice d’une base de données novatrice, qui aura une capacité de stockage et une rapidité de fonctionnement meilleures que les bases de données qui existent déjà. Deux ans après, la société Software Development Laboratories (RSI) est née. Le succès est immédiat et l’entreprise enregistre un chiffre d’affaires de 2,4 millions de dollars, qui tend à doubler d’année en année. En 1983, RSI devient Oracle Corporation et trois ans plus tard, l’entreprise fait son entrée en bourse. De grands noms de l’industrie ainsi que des centrales de réservation et des chaines de magasins à la recherche d’un outil de gestion efficace sont séduits par la base de données d’Oracle. Fort de son succès, Larry Ellison diversifie ses activités, tout en restant dans le domaine de l’informatique et des nouvelles technologies. En 1997, il se lance dans le développement de logiciels d’application comme les logiciels de facturation et de bureau. En 2009, il fait l’acquisition de Sun Microsystems, un éditeur de logiciels. En janvier 2004, Ellison quitte son poste à la présidence d’Oracle, mais reste toutefois à la direction de l’entreprise. Il détient actuellement 1,3 milliard d’actions d’Oracle, ce qui lui a permis d’amasser une fortune personnelle estimée à près de 50 milliards de dollars par le magazine Forbes. Comme un pied de nez à la vie qui ne s’est pas toujours montré tendre envers lui, Larry Ellison mène un train de vie luxueux. Certains le surnomment même « l’acheteur de biens immobiliers le plus avide des États-Unis ». En effet, l’entrepreneur a fait l’acquisition de quartiers entiers situés à Malibu et aux alentours de Lake Tahoe. En 2012, il s’est offert une île, celle de Lanai, qui se trouve à Hawaï. 


JIMMY WALES

Jimmy Wales est né en 1966, à Huntsville, en Alabama, aux États-Unis. Son père, gérant d’une épicerie, et sa mère, dirigeante d’une école privée, lui ont insufflé très tôt les valeurs de la gestion et de l’éducation. Alors qu’il n’était qu’au collège, notamment au Randolph School, a pu se familiariser avec les nouvelles technologies, chose qui était rare pour l’époque. Bien que sa grande passion reste les finances, Jimmy Wales n’a pas oublié les valeurs de l’éducation. Après avoir poursuivi des études de finances à l’université d’Indiana, il donne des cours à l’université, et devient directeur de Recherche au Chicago Options Associates, il spécule aussi avec succès en bourse sur les devises. Jimmy Wales, Jimbo pour les intimes, a aussi décidé d’exploiter Internet, un secteur qui lui semblait très prometteur. Son flair ne l’a pas trahi. Bomis, l’annuaire/moteur de recherche spécialisé dans les images érotiques, qu’il a créé en 1996 rencontre un franc succès. Fort de son succès, il décide de s’orienter davantage vers l’éducation, un domaine qui lui tient plus à cœur. En 2000, il lance Nupedia, une sorte d’encyclopédie en ligne, destinée à aider les collégiens et les lycéens dans leurs travaux de recherche. Les articles sont rédigés par des spécialistes de chaque secteur, mais Jimmy Wales peine à trouver des rédacteurs. L’idée lui est alors venue de créer Wikipédia, une sorte d’encyclopédie en ligne collaborative, conçue par et pour les internautes. Au début Wikipédia était destiné à étoffer le contenu de Nupedia, mais très vite, elle se suffit à elle-même, si bien que Nupedia n’a plus sa raison d’être. Le succès de Wikipédia est tel que Jimmy Wales s’est vu dans l’obligation de créer une fondation pour générer Wikipédia. Ainsi, un organisme à but non lucratif détient les noms de domaines de Wikipédia, ce qui permet à son créateur d’attirer les rédacteurs sérieux, désireux de participer au développement d’une entreprise commune qui a une vocation pédagogique. Plus d’une centaine d’employés travaillent actuellement pour la fondation Wikipédia. Aujourd’hui, bien que des reproches soient adressés à Wikipédia pour la réelle fiabilité de ses articles, le site continue à enregistrer une bonne audience. Chaque mois, ce sont pas moins de 500 millions d’internautes qui convergent sur le site qui enregistre plus de 23 millions d’articles publiés dans 285 langues. 


JEFF WEINER

Jeff Weiner est né en 1971. Il fait partie de ces hommes d’affaires au profil assez discret, mais dont le parcours reste remarquable. Il a poursuivi ses études d’économie à la Wharton School, en Pennsylvanie. Son diplôme en poche, il reste incertain quant à sa carrière, mais déjà, dans une lettre de motivation détaillée, adressée à son père, il fait part de ses ambitions. Dans cette lettre, il fait part à son père de son attirance pour le monde des affaires et le processus de résolution de problèmes. Il avoue également désirer faire de l’argent, mais surtout de laisser sa trace, d’apporter une valeur ajoutée pour améliorer le monde qui l’entoure. Ces valeurs qu’il décrit guideront ses pas tout au long de sa carrière. Dans tous les postes qu’il a occupés, que ce soit chez Warner Bros ou chez Yahoo, il s’évertue à appliquer ses méthodes managériales qui consistent non seulement à faire de l’argent, mais à veiller à ce que les différents collaborateurs se sentent mieux. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu une ascension fulgurante dans le monde des affaires. Conscientes du grand potentiel de sa technique managériale, les plus grandes entreprises américaines et autres cabinets font appel à ses services pour analyser et élaborer leur stratégie d’entreprise. Chez Greylock Parteners, il a travaillé en étroite collaboration avec des décideurs pour évaluer les nouvelles opportunités d’investissement. Chez Yahoo !, Warner Bros et Braxton Associates, il était en charge du développement de l’ensemble de la stratégie d’entreprise. Le couronnement de sa carrière est son doute son entrée à LinkedIn Corporation. Il a contribué à faire de réseau social professionnel l’une des valeurs sûres d’internet. Aujourd’hui, avec Jeff Weiner à sa tête, LinkedIn compte près de 300 millions de membres, possède pas moins de 30 bureaux à travers le monde et est disponible en plus d’une vingtaine de langues. Un an à peine après son entrée dans l’entreprise, son salaire a été multiplié par 40. En 2013, la fortune personnelle de cet homme d’affaires a été estimée à 49 millions de dollars. Philanthrope jusqu’au bout, ce patron d’entreprise a décidé de verser sa prime annuelle à ses employés, ce qui a valu d’être élu le chef d’entreprise le plus apprécié de ses collaborateurs, sur la plateforme Jobboard Glassdoor. 


LARRY PAGE

Larry Page, de son vrai nom Lawrence Edward Page, est né à Ann Arbor, dans l’État du Michigan, en 1973. L’univers de l’informatique lui est familier, car ses parents sont tous les deux professeurs d’informatique à l’université du Michigan. Après avoir obtenu une licence en informatique à l’université du Michigan, il décide en 1995 de poursuivre son Master à l’université de Stanford. C’est là, au cours d’un week-end d’orientation, qu’il fait la connaissance de Sergey Brin. Les deux trentenaires deviennent rapidement amis et décident de mener en commun des travaux de recherche. Alors que Sergey Brin se concentre sur le développement de bases de données, Larry Page, lui, travaille sur la mesure de la popularité des pages web en comptant le nombre de fois où elles sont citées sur d’autres pages. Grâce à ces données, ils ont pu élaborer un algorithme qui permet de classer les résultats de recherche en fonction de la popularité des pages. Cet algorithme, qu’ils ont nommé PageRank, les a aidés à lancer leur premier moteur de recherche, BackRub. Larry Page a pensé que les moteurs de recherches existants seraient intéressés par leur logiciel, mais ce ne fut pas le cas. Altavista et Excite ne voulaient pas investir dans leur invention. Larry Page et Sergey Sin décident alors de commercialiser eux-mêmes leur invention. Grâce à Andy Bechtolsheim, qui investit 100 000 dollars dans leur projet, ils ont pu créer leur entreprise Google.Inc en 1998. Comme la plupart des start-ups, cette entreprise voit le jour dans un garage, entre un sèche-linge et une machine à laver. Le succès est vite au rendez-vous et Larry Page doit déménager dans des locaux plus grands, à Palo Alto. Ayant entendu le succès naissant du moteur de recherche, d’importants investisseurs de la Silicon Valley ont décidé d’aider financièrement Larry Page et son ami. Ce qui leur a permis de lever un fond d’environ 25 millions de dollars. Grâce à cette manne financière, Larry Page a pu élargir davantage le champ d’action de Google, en rendant le moteur de recherche international. Désormais, Google est disponible sous plusieurs langues, dont le japonais et le chinois. Quatre ans à peine après sa création, la société de Larry Page connait un succès monumental en enregistrant 440 millions de dollars de chiffre d’affaires et 100 millions de bénéfice. Ce succès est dû à une pertinence des résultats de recherche et à l’usage intelligent de la publicité. Sur Google, les publicités sont plus ciblées et surtout discrètes. La croissance fulgurante de Google a permis à Larry Page et à Serguei Brin de s’enrichir rapidement. Actuellement, Larry Page est à la tête d’une fortune estimée à 36,5 milliards de dollars, ce qui le place à la 12e place du classement des milliardaires du monde élaboré par le magazine Forbes. 


ERIC SCHMIDT

Eric Schmidt est un homme d’affaires aguerri né à Washington DC en 1955. Après un Bachelor d’électronique au sein de l’université de Princeton et un master et doctorat en informatique à Berkeley, il développe ses compétences informatiques au sein de sociétés de renom comme Bell Laboratories ou Zilog. Mais c’est en 1983, lorsqu’il intègre Sun Microsystems que sa carrière prend son envol, car il gravit vite les échelons pour devenir directeur général et technique du groupe. En 1997, Schmidt occupe le poste de PDG au sein de Novell et se crée un nom dans le monde de l’informatique, en devenant l’un des précurseurs de la technologie Java. Sa renommée intéresse rapidement Google Inc. qui le courtise pour occuper le poste de PDG de la jeune entreprise. En 2001, Schmidt accepte l’offre et use de tout son savoir-faire pour faire de Google la machine à sous qu’elle est aujourd’hui. C’est sous sa gouvernance que Google a développée AdSense et autres produits qui font sa renommée encore aujourd’hui. Grâce à sa position internationale, Schmidt voit aussi d’autres portes s’ouvrir. Il intègre ainsi l’Académie des Arts et des Sciences américaines et la National Academy of Engineering. Il siège également au conseil d’administration d’Apple jusqu’en 2009 où il est démis de son siège pour conflit d’intérêts. En effet, Google commence à s’intéresser à la téléphonie mobile et envisage de concurrencer Apple et son iPhone. Au total, cet homme d’affaires possède une affiliation auprès d’une vingtaine d’institutions allant des fondations aux universités, en passant par les entreprises. En 2011, Schmidt abandonne son poste de PDG de Google au profit de Larry Page, l’un des cofondateurs de la société. Il occupe désormais le poste de chairman et demeure le porte-parole de l’entreprise sur la scène internationale. Il devient le responsable des affaires extérieures de l’entreprise. Son rôle consiste notamment à sensibiliser et à conseiller les leaders et les gouvernements sur les problématiques liées aux nouvelles technologies. Son parcours à succès lui a permis d’amasser une fortune estimée à 8,6 milliards de dollars. Les spécialistes évaluent ses revenus annuels à plus de 7,2 millions de dollars. 


DAVID KARP

David Karp est né le 6 juillet 1986. À 15 ans, il décide de quitter l’école qui l’ennuie pour se lancer dans l’apprentissage de la programmation et du langage html. Sans avoir terminé le lycée ni poursuivi un cursus universitaire, mais fort de ses connaissances informatiques, il devient concepteur de site web à 14 ans. Alors qu’il n’a que 15 ans, il est recommandé à John Maloney qui avait besoin d’une aide technique pour son forum d’aide parentale UrbanBaby . Il termine le travail qui lui est confié en l’espace de quarante-huit heures. Maloney l’engage alors comme chef de projet. À l’âge de 17 ans, alors qu’il travaille encore pour UrbanBaby, il décide de s’installer à Tokyo tout en continuant à envoyer son travail par internet. La direction ne s’en rend compte que 3 mois après son départ. En 2006, lorsque le site UrbanBaby est vendu, Karp revend ses parts pour avoir un fonds de démarrage et créer Davidville, sa société de conseils dans la création de logiciels. Il embauche un ingénieur pour l’assister. Karp s’intéresse au micro-blogging, ces petits blogs qui permettent la publication des courts articles et des photos. Voyant qu’aucune des plateformes de blog déjà existantes ne se lance sur cette voie, il décide de s’y lancer. C’est ainsi qu’est né Tumblr en 2007. En deux semaines, la plateforme compte pas moins de 75 000 utilisateurs. Pour développer son affaire, il fait une levée de fonds en cédant 25 % de sa société à des investisseurs. Malgré sa renommée toujours croissante, David Karp refuse d’installer les sièges de sa société dans la Silicon Valley. Il reste également réfractaire aux publicités qui peuvent ternir le côté créatif de sa plateforme. En 2013, Yahoo rachète Tumblr pour plus d’un milliard de dollars, mais garde David Karp à la tête de son entreprise. Ce rachat a permis à la plateforme de mieux se positionner à l’internationale. Désormais, Tumblr se décline sous une douzaine de langues et accueille plus de 108 millions de blogs. Malgré son jeune âge, David Karp se place désormais à la tête d’une fortune estimée à plus de 200 millions de dollars par le magazine Forbes. L’ancien adolescent qui avait besoin de rendre sa voix plus grave pour être pris au sérieux devient l’un de ces jeunes devenus millionnaires avant 30 ans, aux côtés de Marc Zuckerberg, le fondateur de Facebook et autres génies d’internet. 


CRAIG NEWMARK

Craig Newmark est un programmeur Java connu pour son militantisme politique et ses opinions progressistes. À son arrivée à San Francisco en 1994, il se sent assez isolé et décide de créer une communauté locale où les gens se partagent de bons plans. Au départ, il se contente de partager les dates d’évènements culturels à des amis, via mail. Très vite, d’autres personnes de son entourage souhaitaient être informées à leur tour, si bien qu’il est désormais impossible d’effectuer des envois copie conforme par mail. Les gens voulaient aussi que Craig Newmark parle d’autres sujets comme les offres d’emplois ou encore les objets à vendre. Il devient alors urgent de créer un site, d’où la création de la fameuse Craiglist. Pour se constituer une première base de données, Craig Newmark répertorie les cartes visites des personnes qu’il connait. Le site s’impose très vite comme le site de petites annonces de référence aux Etats-Unis. En 1997, le site enregistre près d’un million de pages vues par mois. Face à ce succès, les investisseurs commencent à s’intéresser au site en voulant y ajouter des bannières publicitaires ou en offrant des propositions d’achat. Fidèle à lui-même, Craig Newmark refuse toutes les propositions, arguant que son site n’est pas à but lucratif. Toutefois, pour faire fonctionner le site et payer la vingtaine d’employés qui assure son fonctionnement, Craig Newmark accepte de rendre certaines annonces payantes. C’est ainsi que dans certaines villes comme New York, les offres d’emplois et les annonces immobilières émanant de propriétaires et d’agences immobilières sont payantes. La Craiglist enregistre pas moins de 15 millions de visiteurs par mois et vaut une véritable fortune, si elle était à vendre. Malgré le fait que Craig Newmark est le fondateur du site, il détient actuellement moins de 50 % des parts de la société. Pour ne pas être tenté de vendre, il a décidé en effet d’accorder une participation dans l’entreprise. Ainsi, Jim Bruckmaster, le PDG de la société, possède une part importante dans la société, de même qu’eBay. En effet, en 2004, lorsqu’une employée ayant une participation de 25 % au sein de l’entreprise quitte la Craiglist, elle vend ses parts à eBay.


PETER THIEL

Peter Thiel est né à Francfort, en Allemagne en 1967. Alors qu’il n’est encore que bébé, sa famille immigre aux États-Unis. Après des études de philosophie et de droit à l’université de Stanford, il entame une carrière de juriste. En fin stratège qu’il est, le jeune joueur d’échecs s’intéresse rapidement au secteur prometteur du web. Avec Keith Raboirs, David Sachs et Reid Hoffman, d’anciens camarades d’université avec lesquels il a déjà fondé le journal The Stanford Review, Peter Thiel lance PayPal, un système de paiement en ligne, en 1998. Le concept, très innovateur pour l’époque rencontre un franc succès. Moins de 5 ans après sa création, PayPal entre en bourse. La même année, Thiel décide de vendre sa société à eBay, pour la coquette somme de1,5 milliard de dollars. De cette vente, Peter Thiel empoche environ 55 millions de dollars. Fort de cet apport financier, il se lance alors dans une nouvelle aventure en créant Clarium Capital, un fond d’investissement tourné vers une stratégie macro-économique à l’internationale. Flairant toujours les bonnes affaires, il décide d’investir dans Facebook dont il devient le premier investisseur externe. Il en intègre également le conseil d’administration, mais reste peu actif dans la vie de l’entreprise. En 2012, ce serial investisseur vend la plupart de ses parts de Facebook pour un milliard de dollars, mais garde tout de même 5 millions de parts et continue à occuper un siège au conseil d’investissement. Pour toujours accroitre sa fortune et surtout aider les jeunes start-ups à se lancer, il fonde Founders Fund. Ce fonds de capital-risque investit dans de nombreuses jeunes pousses comme Linkedin, Yammer ou encore IronPort et Rypple. Aujourd’hui, homme d’affaires à succès, Peter Thiel souhaite aider son prochain. À travers la Thiel Foundation, une fondation caritative dédiée aux nouvelles technologies, il encourage les recherches et les découvertes scientifiques. Il soutient également les fondations qui luttent contre le cancer ou qui effectuent des recherches sur l’inversion du vieillissement biologique. Il distribue également des bourses aux jeunes de moins de vingt ans qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat. Très attaché aux médias, il soutient également financièrement le Comité de protection des journalistes qui lutte contre la liberté des médias. À ses heures perdues, il écrit aussi des articles pour différents magazines comme Forbes ou encore Wall Street Journal. 


MICHAEL BENABOU

Michaël Benabou est né en 1963 à Casablanca au Maroc. Il fait partie de ces personnes à la fibre entrepreneuriale très prononcée. À l’âge de 18 ans, alors qu’il poursuivait ses études au sein de l’Institut Supérieur de Gestion, il se lance dans l’aventure entrepreneuriale. En parallèle avec ses études, il a lancé sa première marque : «?Message?». Il s’agit d’une ligne de sous-vêtements fantaisistes qui répondait bien aux besoins de l’époque. Michaël Benabou se plait dans le monde du textile. En 1991, avec des associés, il met en place COFAD, un grossiste du déstockage d’articles de mode. Au sein de cette entreprise, pendant une dizaine d’années, il se fera soldeur, et réussira très bien dans ce qu’il fait. Son savoir-faire, son audace ont permis à COFAD de devenir le leader du destockage en France. Mais à où Michaël Benabou se démarque de tous les destockeurs est son côté humain. Il respecte toujours la parole donnée et comprend assez vite que les marques ne pourront pas indéfiniment faire baisser leurs prix auprès des professionnels du déstockage. De leur côté, ces derniers sont contraints de demander davantage de remises en raison de leurs propres charges qui vont en augmentant. Avec ses associés, Michaël Benabou recherche une solution viable pour les deux parties. En d’autres termes, il recherche la solution idéale qui lui permettra de faire baisser ses coûts, tout en augmentant au passage la marge des marques. En 2001, l’e-commerce commence à prendre de l’ampleur au sein du marché européen. Toutefois personne dans l’univers du textile ne s’est encore lancé dans l’aventure. Michaël Benabou y voit alors une opportunité à saisir pour faire baisser ses charges. Rappelons-le, son objectif est de se développer, tout en permettant aux marques d’augmenter quand même ses marges au passage. Michaël Benabou décide de supprimer ses stocks et de ne payer ainsi que ce qu’il vend réellement. Ce concept révolutionnaire a donné naissance à vente-privée.com. Avec Jacques-Antoine Granjon et six autres associés, Michaël Benabou a monté vente-privée.com, un site de ventes évènementielles en ligne. Le principe du site est simple : vendre pendant un temps défini une sélection limitée d’articles issus des grandes marques, à un prix très avantageux. Michaël Benabou en prend la direction du développement commercial et entre ses mains, le diamant brut devient un bijou d’une grande valeur. Mettant toujours en avant les valeurs qui lui sont chères, c’est-à-dire la qualité et l’irréprochabilité du service. Entre 2003 et 2013, Michaël Benabou arrive à multiplier le chiffre d’affaires du site par 1000. Il passe ainsi de 1,5 million à 1,5 milliard d’euros. Vente-privée.com devient ainsi la référence dans la vente évènementielle. À la fin de l’année 2013, alors qu’il a passé 13 ans au sein de la société, Michaël Benabou décide de quitter l’aventure Vente-privée.com pour explorer d’autres horizons. Il vend 90 % de ses actions chez Vente privée et se consacre exclusivement à la Financière Saint James, sa holding patrimoniale. L’objectif de cette Financière Sain James est de mettre en place une foncière de développement à vocation patrimoniale. Il souhaite augmenter la mise en valeur du patrimoine parisien, tout en contribuant au développement des jeunes start-ups françaises. Avec la Financière Saint James, Michaël Benabou intègre un tout autre univers, bien loin du monde du textile où il évoluait jusqu’alors. La Financière Saint James s’intéresse à l’immobilier, et plus particulièrement à l’immobilier parisien. Ce holding patrimonial achète constructions atypiques, des immeubles emblématiques de la capitale pour les redévelopper et exprimer tout leur potentiel. Michaël Benabou s’entoure d’architectes renommées pour l’aide à mettre en valeur ses différentes opérations. Le premier investissement important de la Financière est la participation à hauteur de 20 % dans le centre commercial de Paris Beaugrenelle. Au-delà de son amour des belles pierres, Michaël Benadou se passionne pour la France et son vivier de créateurs. Il s’intéresse aussi à l’innovation et la technologie que les créatifs Français peuvent apporter. Il investit dans des start-ups desruptives, ceux qui ont le plus de potentialités de bouleverser l’univers au sein duquel ils s’inscrivent. Comme dans tout ce qu’il fait, Michaël Benabou mise sur humain. Il veut faire de chacun de ses investissements une véritable aventure humaine, mais aussi stratégique, réunissant un projet et des personnes qui osent et qui y croient. En 2019, Michaël Benabou est classé parmi les 30 Business Angels les plus actifs de France. Entre 2018 et 2019, il aurait investi à hauteur de 8,5 millions d’euros au sein de pas moins de 25 start-ups. Sa fortune va aussi en grandissant au fil des années. Depuis 2016, il fait partie des 200 personnes les plus riches de France. 


DAVID DAYAN

David Dayan a commencé très tôt sa vie professionnelle. À l’âge de 18 ans, alors que d’autres avaient d’autres préoccupations plus « légères » ou se consacraient entièrement à leurs études, lui intègre l’entreprise familiale. Depuis toujours, sa famille tenait une entreprise de grossiste et de déstockage. Cet univers lui plait et il mena une brillante carrière pendant une quinzaine d’années. Cette longue et glorieuse carrière lui a permis de développer son savoir-faire et d’élargir un large réseau de relations avec les différentes marques et les grossistes. Rien dans ce parcours ne le prédestinait à devenir l’un des leaders de l’e-commerce en France. À vrai dire, le monde d’internet ne l’a pas vraiment intéressé. Alors que la plupart de ses relations misaient sur les potentialités du web, lui, reste encore réticent et ne semble pas tout intéressé par ce marché. Comme il a été dit plus haut, David Dayan se plaisait bien dans l’univers du retail, de la mode et de la distribution. Il été également assez réticent à entreprendre dans l’univers du web. Les personnes membres de son réseau sont pourtant toutes très connectées et à l’aise avec l’e-commerce. Tôt ou tard, David Dayan se devrait bien d’intégrer cet univers. Le déclic aura lieu lors de sa rencontre avec Thierry Petit. Un jour, l’une des personnes membres de son réseau lui a dit qu’il souhaitait le mettre en relation avec Thierry Petit. Thierry Petit est un entrepreneur invétéré. Il a enchainé les succès et a entrepris de faire un voyage autour du monde. Il vient de rentrer en France, et recherchait justement une « idée géniale » qui le fera renouer avec l’entrepreneuriat et le succès. La rencontre entre les deux hommes est une véritable révélation. Chacun découvre les potentialités de l’autre. Ils découvrent tous les deux que bien que maitrisant des domaines différents, ils sont parfaitement complémentaires. Le David Dayan au départ si réticent à intégrer le monde de l’e-commerce se rend compte qu’avec les compétences de Thierry Petit, il pourra évoluer sans problème dans le monde du web. Ainsi est né Showroomprivé en 2006, un site d’e-commerce. La rencontre avec Thierry Petit et la création de Showroomprivé ont apporté la consécration à David Dayan. Le site d’e-commerce rencontre un franc succès. Alors que d’autres startups s’enlisaient dans les dettes en tout genre, David Dayan et son partenaire, eux, ont pris le parti de se suffire à eux-mêmes. Il faut dire qu’ils ont chacun une vingtaine d’années d’expérience dans leur domaine respectif. L’expérience de David Dayan dans la mode et le retail sont pour beaucoup dans le succès de Showroomprivé. Fort de ses longues années d’expérience, David Dayan démarchait les marques françaises pour les convaincre de leur vendre leurs stocks d’invendus. Leur entreprise est immédiatement rentable, ce qui est plutôt rare pour une entreprise d’e-commerce. Les deux hommes gèrent très bien leurs affaires et ne cessent de s’agrandir. En 2017, ils ont racheté Beautéprivée. Des investisseurs ont également injecté du capital dans la société pour optimiser sa croissance. David Dayan gère Showroomprivé en alternance avec Thierry Petit. Pour éviter à l’entreprise de s’enliser, les deux hommes ont ainsi adopté un mode de gouvernance inédit. Tous les deux ans, les deux hommes échangent leurs places. David Dayan passe ainsi de PDG à Directeur général délégué et vice versa. En d’autres termes, il s’agit d’une sorte de présidence tournante. Cette alternance a permis l’entrée en bourse de Showroomprivé en 2015. Pour rechercher d’autres talents et les épauler dans leur développement, David Dayan et Thierry Petit ont mis en place l’incubateur Look Forward. L’objectif de cet incubateur est de mettre en exergue la mode de demain. De cet incubateur est né un évènement majeur dans le domaine de la mode : Weareable Fashiontech Festival. Les innovateurs de demain, qui associent mode, technologie et écologie sont mis à l’honneur dans ce festival. Face à tant de succès, certains entrepreneurs vendraient leurs parts ou passeront les rênes et se reposeront sur leurs lauriers, David Dayan, lui, mène tout de front. Il continue à garder ses responsabilités au sein de Showroomprivé qui, soit dit en passant n’arrête pas d’accroitre, mais en parallèle, il mène d’autres activités. Alors qu’il gère Showroomprivé en alternance avec Thierry Petit, David Dayan continue à explorer d’autres horizons. Il a entre autres fondé SRP Group SA. Il dirige aussi Neljen Finances SAS. Il occupe aussi le poste de manager dans différentes sociétés comme SCI de la Plaine, Ancelle SARL ou encore Ela Invest SRL et Sci Sr30. Son succès est tel, qu’il trouve naturellement sa place parmi les plus riches entrepreneurs du web en France.


GARRETT CAMP

Garrett Camp est canadien. Il est né en 1798 à Calgary, d’un père économiste et d’une mère artiste. Après une adolescence sans histoire, il a rejoint la faculté de Calgary où il poursuivit ses études d’ingénieur. Bon élève, il ne sortait pas beaucoup et consacrait la plupart de son temps à la compréhension des systèmes d’informations collaboratifs et du web sémantique ou « langage naturel ». La fibre entrepreneuriale a toujours animé Garett Camp. Les idées fusent dans sa tête et il a mis en place un projet de créer un web intelligent. Il s’agit d’un web où toutes les informations ne sont pas stockées et sélectionnées à l’aide de mots clés, mais comprises directement par l’ordinateur. Celui-ci pourra alors apporter une réponse beaucoup plus précise. Il en fit l’objet de sa thèse. En travaillant sur sa thèse, l’idée lui était venue de créer un nouveau site de recherche : StumbleUpon, qui signifie « rencontré par hasard ». L’idée n’est pas tout à fait nouvelle. En fait, il s’est inspiré des recommandations Amazon qui affichent les produits qui sont susceptibles de vous intéresser en fonction de vos recherches. Le but de StumbleUpon est d’indiquer au système les sites qui vous intéressent le plus. Il offrirait un moyen d’indexation alternatif, par rapport à Google. Il s’est lié d’amitié avec Jeff Smith et Justin Lafrance pour développer son idée. Une fois diplômé, il part pour les États-Unis, à la recherche d’investisseurs pour monter sa propre affaire. Il arrive à lever des fonds et à développer l’entreprise avec ses amis. Les années après sa création, StumbleUpon arrive à enregistrer 2 millions d’utilisateurs. L’entreprise a même été citée dans la liste des 50 meilleurs sites web selon le Time. Les affaires marchent si bien qu’ebay s’intéresse à la société. Elle l’achète pour la modique somme de 75 millions de dollars. Fort de sa première expérience entrepreneuriale réussie, Garett recherche de nouvelles idées novatrices. Le fait de rester simple employé de la boite qu’il a créée ne le plait pas tout à fait. C’est sa rencontre avec Travis Kalanick, en 2007, qui lui donnera cette opportunité. Alors que les deux hommes peinaient à trouver un taxi à Paris, l’idée leur est venue de mettre en place une application qui mettra en relation les chauffeurs et leurs clients. Ainsi est né Uber, une société de réseau de transport. Comme tout ce que Garett Camp touche, Uber noue rapidement avec le succès. À son lancement à San Francisco à la mi 2010, Uber n’avait que quelques voitures. À la fin de la même année, Garrett Camp et son équipe ont pu soulever 1,25 million de dollars pour financer l’expansion d’Uber. L’entreprise n’a pas cessé de se développer les années suivantes. Ce succès fulgurant n’est pas passé inaperçu. Forbes classe l’œuvre de Camp parmi le Top 10 des entreprises de 2012. L’année suivante, Uber obtient la sixième place parmi la liste des sociétés rapides et des entreprises les plus innovantes. Garrett Camp veut désormais venir en aide aux novateurs qui font leurs premiers pas dans l’entrepreneuriat. Il a ainsi mis en place Expa, un studio de démarrage qui aide les fondateurs à développer et lancer leur concept et produit. Les investisseurs font confiance à l’expertise de Garrett Camp et à son flair à dénicher les projets porteurs. L’année qui suit son ouverture, Expa a pu soulever 50 millions de dollars auprès de différents investisseurs pour financer la conception et le développement d’entreprises. Ces investisseurs sont entre autres Ram Shriram, David Bonderman, SherbaVentures. En 2016, Expa arrive encore à soulever 100 millions de dollars supplémentaires pour aider à la création de nouvelles startups. Jamais à court d’idées, Garrett Camp a mis en place Expa Labs, un programme d’incubateur à un stade assez précoce. Camp a toujours voulu mettre son expérience au service des jeunes startupeurs. En plus d’avoir mis en place Expa, il investit personnellement dans idées qu’il juge prometteuses. Il a déjà investi dans Prism Skylabs, une plateforme d’analyse vidéo fondée par Stephen Russel. Il a aussi investi dans Soundtracking, une application de partage de musique fondée Steve Jang. Il a aussi réalisé des investissements dans WillCall, une application servant à acheter des tickets pour des concerts. Il a aussi des parts au sein de PSDept, une application pour les achats personnels. Il prodigue aussi des conseils aux nouvelles startups pour les aider dans leur développement. Tous les exploits de Garrett Camp ne sont pas passés inaperçus, et lui a d’ailleurs valu de nombreuses récompenses. En 2007, il a été considéré comme les 35 principaux innovateurs de moins de 35 ans, lors de la conférence des technologies émergentes de Technology Review organisé par le MIT. Bloomberg Businessweek le considère aussi comme l’un des meilleurs jeunes entrepreneurs du Tech. Lors du Tribeca Distruptive Innovation de 2013, il a obtenu un prix pour Uber et StumbleUpon. Garrett Camp est l’une des plus importantes fortunes du monde, mais c’est aussi un grand philanthrope. Il a rejoint l’engagement Donner et s’engage ainsi à donner la moitié de sa fortune à des œuvres caritatives pendant qu’il est encore en vie.


ROBIN LI

Robin Li est né en 1968 dans la province de Yanhong, dans le nord-est de la chine. Ce fils d’ouvriers s’intéresse particulièrement à l’informatique, au point de participer à des concours de programmation. Grâce à ses brillants résultats scolaires, il a pu intégrer l’Université de Pékin en 1987. Quatre ans plus tard, il quitte sa Chine natale pour aller à Buffalo aux États-Unis, poursuivre des études de doctorat en informatique. En 1994, il interrompt ce doctorat pour une maîtrise en sciences. Fraîchement diplômé, il intègre le service informatique d’IDD, la division au New Jersey du Dow Jones & Company. Il y contribue à mettre en place un logiciel dédié à l’édition en ligne du Wall Street Journal. Il travaille également sur les algorithmes des moteurs de recherche. Toujours désireux d’apprendre, Robin Li profite de cette collaboration pour développer ses connaissances en matière d’économies et de finances. En parallèle, il a mis en place le site Rank Dex ainsi que des techniques de classement des pages internet. Rusé, il a eu l’intelligence de déposer un brevet pour la technologie qu’il a mise en place pour pouvoir l’utiliser plus tard à son propre compte. Pour améliorer ses compétences, Robin Li quitte l’IDD en 1997, s’installe dans la Silicon Valley et commence à travailler auprès d’Infoseek, une société qui a édité un moteur de recherche sur internet. Fort du savoir-faire qu’il a acquis auprès de ces firmes américaines, Robin Li décide en 2000 de retourner dans son pays natal. Là-bas, il fonde avec Éric Xu, son propre moteur de recherche : Baidu. Grâce à sa maitrise des nouvelles technologies et sa connaissance de la culture chinoise, Robin Li a pu mettre en place un moteur de recherche parfaitement adapté aux besoins du marché chinois. Malgré la présence de la censure imposée par le gouvernement chinois, Baidu connait un franc succès auprès des internautes chinois. Quatre ans après sa création, Baidu fait son entrée en bourse. À peine quelques heures après son inscription, le prix de l’action de Baidu enregistre une augmentation de 355 %. C’est la consécration pour Robin Li qui a réussi la prouesse d’intégrer une société chinoise au NASDAQ. Aujourd’hui, grâce à la montée en puissance de Baidu, Robin Li est l’une des plus grandes fortunes chinoises. 


HIROSHI MIKITANI

Hiroshi Mikitani est un entrepreneur japonais né à Tokyo en 1965. Diplômé à la fois de l’université d’Hitotsubashi et d’Harvard, Mikitani commence sa carrière au sein de la banque d’affaires Mizuho Bank. Tout semble alors destiner Mikitani à une carrière de banquier florissante, et rien ne laissait présager qu’il deviendrait un jour un des grands noms d’internet. En 1997, ce japonais avant-gardiste décide de quitter son emploi à la banque pour explorer les potentialités d’internet. Dans un monde où internet n’est pas encore inclus dans les mœurs, il bouleverse les codes et décide de s’attaquer au commerce en ligne. Ainsi est né Rakuten, le premier site d’e-commerce japonais. L’entourage de Mikitani était sceptique quant au succès d’une telle entreprise. Pourtant, son audace paie et en 2010, Rakuten compte près de 64 millions de membres, rien que sur le territoire nippon. Aujourd’hui, cette galerie commerciale virtuelle unique en son genre collabore avec plus de 30 000 professionnels et distribue près de 58 millions de produits différents allant des vêtements aux produits frais, en passant par l’équipement de la maison. Le succès de Rakuten est tel qu’il est désormais côté à la Bourse de Tokyo. Ambitieux, Hiroshi Mikitani voit grand et désire étendre son empire au-delà des frontières nippones. C’est pour cela qu’il multiplie les rachats à l’international. Ainsi, en 2010, par exemple, il a racheté PriceMinister au français Pierre Kosciusko-Morizet pour la modique somme de 200 millions d’euros. Ces divers achats ont permis à Rakuten de se positionner parmi les plus grandes entreprises internet dans le monde. Pour mieux assoir sa suprématie, Mikitani élargit aussi ses champs d’activité. Il multiplie ainsi les présences de son groupe dans de nombreux secteurs, notamment l’assurance en ligne et les voyages. En 15 ans, ce plus jeune millionnaire du Japon a réussi à se forger un empire qui pèse plus de 30 milliards de dollars. En 2011, le magazine Forbes estime sa fortune personnelle à 5,6 milliards de dollars, ce qui le place à la 5e place des hommes les plus riches du Japon et à la 182e place des grandes fortunes du monde. 


OLEG TSCHELTZOFF

Oleg Tscheltzoff est l’un de ces entrepreneurs à succès qui façonnent le visage d’internet en France. Tout ce qu’il touche se transforme en or et apporte une véritable plus-value dans le monde du digital. Retour sur son incroyable success-story. Oleg Tscheltzoff a fait des études d’ingénieur au sein de la HEC. Après avoir obtenu son MBA, il a été embauché par L’Oréal pour le poste de chef de produit. Il avait un bon travail, mais il n’arrivait pas à s’épanouir complètement. Il se rend compte que sa vocation n’est pas de rester travailler au sein d’un groupe d’envergure internationale. Il a alors quitté son poste pour se lancer dans la production de spectacles dans les pays de l’Est. Il a contribué entre autres à lancer Patricia Kaas en Russie. Il est resté dans ce pays pour créer une entreprise dans la télécommunication. Il revendra cette entreprise plus tard, afin de pouvoir retourner en France et continuer son aventure entrepreneuriale au sein de l’Hexagone. Oleg Tscheltzoff a toujours rêvé de liberté. Il voulait toujours rester libre de ses choix et de ses actions. C’est pour cette raison qu’il voulait se lancer dans l’entrepreneuriat. Il pense aussi qu’en devenant entrepreneur, il pourra davantage changer le cours des choses. De retour en France, il décide ainsi de monter une boite avec son meilleur ami. En 1999, Oleg Tscheltzoff trouve en la loi de dé-régularisation des noms de domaines une opportunité à saisir. Avec son meilleur ami, il fonde Amen, une entreprise d’hébergement de sites internet ainsi qu’un bureau d’enregistrement des noms de domaine d’origine française. Son public cible était, dans un premier temps, les particuliers et les professionnels. L’entreprise étend ensuite ses offres aux entreprises. L’objectif d’Amen est de développer des offres bon marché pour démocratiser internet. Le succès est vite au rendez-vous et les clients affluaient. En 2003, VIA Net.Works, une société américaine cotée en bourses rachète Amen pour 7 millions d’Euros. Deux ans après, Amen est racheté par Claranet pour 7,7 millions d’euros. L’œuvre d’Oleg Tscheltzoff augmente sans cesse de valeurs au fil des années. En juillet 2008, le groupe italien Dada, l’un des leaders mondiaux en matière de domaines de communautés et de divertissement pour le web et les mobiles fait l’acquisition d’Amen. Le montant de cette cessation s’élevait à 17,5 millions d’euros. Fort de son premier succès, Oleg Tscheltzoff souhaite continuer son aventure entrepreneuriale. Un ancien collaborateur d’Amen, Thibaud Elzière, le contacte pour l’aider à financer son projet de création d’une banque d’images d’un nouveau genre. Oleg Tscheltzoff ne doute pas des potentialités de ce projet et décide de s’associer avec le jeune entrepreneur pour l’aider à finaliser et à développer son projet. Ainsi est née Fotolia, une banque d’images alternative, moins coûteuses que les banques d’images traditionnelles déjà présentes sur le marché. Oleg et son associé ont en effet découvert que les demandes en matière de contenus visuels de bonne qualité sont nombreuses, et se positionner sur ce marché à des prix compétitifs permettrait de gagner beaucoup d’argent. Ils étaient pourtant les seuls à croire en ce projet. La plupart des associés d’Oleg sont sceptiques. Beaucoup ont pensé que le site ne décollera jamais et que le mieux était d’arrêter. Persévérant de nature, Oleg Tscheltzoff n’abandonne pas et continue à tout mettre en œuvre pour attirer la clientèle. Grâce au système du bouche-à-oreille, les clients affluaient sur le site. De leur côté, quand les photographes professionnels ont découvert qu’ils pouvaient gagner de l’argent grâce au volume de ventes généré par leurs photos, ils n’hésitaient pas à proposer plusieurs de leurs photos chez Fotolia. Cela vient augmenter la base de données de Fotolia et l’aide à se positionner comme leader. Oleg met tout en œuvre pour faire de Fotolia est la banque d’images leader sur le marché européen. Le site fonctionne si bien que plusieurs investisseurs s’y intéressent. Oleg et son associé arrivent à revendre Fotolia 3 fois pour à chaque fois des sommes assez importantes. Actuellement, Fotolia a été racheté par Adobe. Oleg Tscheltzoff est actuellement un entrepreneur à succès et décide de venir à son tour en aide aux autres. Quand il a débuté dans les affaires, il a eu du mal à trouver du financement, car aucun fonds n’était là pour l’aider à concrétiser ses projets. Faute d’argent, il n’a pas réussi à concrétiser toutes ces idées. Il pense que beaucoup d’entrepreneurs se trouvent actuellement dans cette situation. Il a ainsi décidé de devenir Business Angel et de placer de l’argent dans les jeunes entreprises qu’il juge prometteuses. Oleg Tcheltzoff est l’un des business angels les plus actifs de l’écosystème FrenchTech. Il est même placé en 2e place des business angels européens les plus actifs. Il investit dans plusieurs start-ups de la tech françaises comme Doctrine, Payfit, Aircall, StarOfService, Simplified, Girptic ou encore 90 Seconds et Talent.io. Il a aussi des parts au sein d’eFounders, le start-up studio mis en place par son associé de Fotolia, Thibaud Elzière.


VIBER

Avec 200 millions d’utilisateurs répartis dans 193 pays, disponibles dans une trentaine de langues, Viber rivalise de près Skype. Malgré son jeune âge, il se hisse ainsi parmi les applications de messagerie instantanée les plus populaires. L’application Viber permet aux utilisateurs de Smartphone de passer des appels en voix sur IP. Le logiciel est compatible avec Android, BlackBerry, Windows Phone, Nokia et Bada, mais également Windows, Mac et Linux. Cette technologie VoIP est gratuite pour les appels entre utilisateurs, et au prix des appels téléphoniques pour les autres numéros. Contrairement à la plupart des services VoIP, l’application Viber offre une synergie plus poussée avec le téléphone. En plus des appels vocaux et des envois de message, elle permet d’utiliser le répertoire du téléphone. Les appels en vidéoconférence sont également possibles avec cette application mobile. Depuis son lancement en décembre 2010, ce logiciel développé par Viber Media Inc. et fondé par Talmon Marco est un succès. Et bien entendu, les centres de développement de cette société israélienne basés en Israël et en Biélorussie ne cessent pas d’innover. Viber est devenu maître dans l’innovation des systèmes VoIP. Son succès repose avant tout sur sa synergie poussée avec le téléphone. D’ailleurs, l’identifiant Viber est le même que le numéro de téléphone de son utilisateur. Ce dernier pourra alors utiliser son annuaire de contacts via une récupération automatique de sa liste depuis son smartphone. L’amélioration des fonctionnalités de Viber est également à la base de sa réussite. C’est notamment le cas avec son système de vidéoconférence et son moteur vocal amélioré pour un son plus net. Les notifications diverses, les indicateurs de statut, les interfaces pour photos sont autant d’éléments fortement appréciés. En plus des améliorations effectuées sur les applications mobiles, Viber a récemment investi les plateformes PC et MAC.


THIERRY PETIT

Thierry Petit est né à Nevers le 12 mai 1973 et a grandi dans la Nièvre. Issu de famille ouvrière, il a fait ses études au sein de l’Institut National des Télécommunications, l’actuel Télécom SudParis. Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur, il a commencé sa carrière en 1995 dans des agences interactives comme Brainsoft ou encore Planète Interactive. La fibre entrepreneuriale l’a toujours animé. Au lieu de suivre une carrière confortable, il s’est lancé dans l’entrepreneuriat. En 1999, il a créé Toobo.com, le premier comparateur de prix sur internet français. Le succès est rapidement au rendez-vous. Quelques mois après sa création, il a vendu son entreprise à LibertySurf pour un montant de 15 millions d’euros. Fort du succès de sa première expérience entrepreneuriale, Thiery Petit a pris l’initiative, en 2002, de conseiller la direction du magazine Mouvement, un magazine spécialisé dans les arts vivants. Bien que passionné de la danse, il découvre pour la première fois le marché de l’édition, un monde qui lui était entièrement inconnu à l’époque. En mettant en place un nouveau business model et différents partenariats, Thierry Petit a réussi à faire remonter la pente à ce magazine qui rencontrait alors de sérieuses difficultés financières. Après ses premiers succès, il a entrepris un voyage de deux ans autour du monde. À son retour, il avait soif de réitérer ses exploits et recherchait l’idée du siècle. Nous sommes alors en 2006. En 2006, Thierry Petit fait la rencontre de David Dayan, un spécialiste reconnu du déstockage. Ensemble, les deux hommes ont mis en place Showroomprivé, qui vient s’imposer comme l’un des leaders de l’e-commerce en France. Showroomprivé organise pour ses différents membres des ventes évènementielles exclusives sur les produits issus des grandes marques de prêt-à-porter, de cosmétiques, de voyages et de décoration, avec une réduction de 70 % en moyenne. En 2010, Thierry Petit effectue une levée de fonds de 50 millions de dollars grâce aux fonds d’investissement américain Accel Partners. Ce fonds d’investissement est le fonds historique de certains grands groupes comme Groupon, Facebook et Etsy. Grâce à cette importante levée de fonds, Thierry Petit dispose de tous les moyens pour s’internationaliser. Il lance ainsi Showroomprivé dans plusieurs pays du monde comme Espagne, Angleterre, Italie, Portugal, Pologne, Belgique, Pays-Bas, Belgique. La communauté de Thierry Petit atteint 16 millions de membres à travers toute l’Europe. En 2015, tous les efforts menés par Thierry Petit et son équipe sont récompensés par l’entrée en bourse de Showroomprivé. Thierry Petit est ce qu’on appelle un entrepreneur prospère. Alors qu’il peut se consacrer uniquement au développement de ses affaires, il a fait le parti de venir en aide aux autres porteurs d’idées. Il a ainsi mis en place «?Look Forward?», un incubateur consacré à la mode et à l’innovation. Chaque année, «?Look Forward?» sélectionne et incube près d’une dizaine de startups. L’objectif est d’aider les startupeurs à transformer leur façon de produire, de distribuer et de consommer la mode. Face à ses grands succès, il est considéré comme l’une des figures emblématiques de l’écosystème entrepreneurial français. En plus d’avoir mis en place un incubateur, il agit aussi comme business angel. Il est d’ailleurs l’un des plus importants business angels du secteur numérique de l’Hexagone. En 2016, Challenges le classe au neuvième rang des business angels français les plus actifs. Thierry Petit a investi dans bon nombre de sociétés internet et participe activement à leur développement. En tout, il a financé plus d’une quarantaine de startups dont la majorité exerce sur dans le milieu du commerce en ligne. Parmi les startups que Thierry Petit a aidées, il est possible de citer Avisdemaman, AlittleMarket.com, Vinted, RedVisitor, TagCommander, ABTasty, Whelp, Lendix, Blablacar, Sigfox, Black Market, DoYouBuzz…Thierry Petit investit dans tous les projets qu’il juge porteurs. Il peut ainsi investir autant dans de petits projets que dans des startups de grande envergure comme BlaBlaCar, par exemple. Aujourd’hui, Thierry Petit a tendance à privilégier les projets internationaux ou qui ont des potentialités de le devenir plus tard. Il a aussi choisi de ne plus investir dans de «?l’early stage?», c’est-à-dire une startup dans ses deux premières années d’existence. Il n’investit pas non plus quand l’un des fondateurs de la startup n’est pas tech. Thierry Petit est aussi partisan du retour des innovateurs français en France. En mai 2015, en compagnie d’autres chefs d’entreprises du web, il a mis en place le mouvement «?Reviens Léon, on innove à la maison?!?». Ce mouvement a été mis en place afin d’inciter les entrepreneurs français expatriés à revenir en France pour y apporter leur innovation. En parallèle avec toutes ces activités, Thierry Petit devient administrateur de l’Acsel et occupe aussi la présidence de la commission d’e-commerce en Europe.


ELON MUSK

Tout comme Steve Jobs et Bill Gates, Elon Musk est un entrepreneur visionnaire et avant-gardiste, toujours prêt à relever de nouveau défi. Né en 1971 à Pretoria, en Afrique du Sud, d’un père ingénieur et d’une mère nutritionniste. Curieux de nature, Elon Musk manifeste dès son plus jeune âge une passion pour la lecture, sans distinction de genre ni de domaine. Cette curiosité lui a permis d’élargir assez rapidement ses connaissances et de créer puis vendre son premier programme de jeux vidéo dès l’âge de 12 ans. En 1988, alors qu’il n’est âgé que de 17 ans, il quitte Pretoria pour poursuivre ses études au Canada, au sein de l’Université Queen’s. Quatre ans plus tard, il quitte le Canada pour intégrer la Wharton School de l’université de Pennsylvanie afin d’étudier la physique et le commerce. Il obtient de brillants résultats et obtient une bourse pour continuer son second cycle dans la prestigieuse université de Stanford. En 1995, il suspend son doctorat pour fonder avec son frère, Zip2 Corporation, un éditeur de logiciel de publication de contenu en ligne pour les entreprises. En 1999, la division AltaVista de Compaq se propose de racheter l’entreprise pour un montant de 341 millions de dollars en argent et en option de titre. Les frères Musk acceptent de vendre. Fort de ce premier succès, Musk crée en mars 1999 la banque en ligne X.com. Un an plus tard, la banque rachète PayPal, une société de paiement en ligne. Elle cesse alors tous services bancaires pour se consacrer uniquement au paiement en ligne. Le succès est vite au rendez-vous que 2 ans à peine après son acquisition, Musk arrive à revendre PayPal à eBay pour la somme de 1,5 milliard de dollars. Loin de se reposer sur ses lauriers, Elon Musk renoue avec sa passion de toujours, la physique, et entreprend en 2002 de mettre en place SpaceX, une société de nouvelles technologies spécialisées dans l’aéronautique. Son but est de faire diminuer le coût de lancement des véhicules spatiaux pour rendre possible à long terme la colonisation de Mars. En 2015, il se tourne à nouveau vers l’informatique, son premier domaine de prédilection en créant le centre OpenAI spécialisée dans l’intelligence artificielle. Il travaille alors avec de nombreux start-ups pour développer une centrale intelligence artificielle dont toute l’humanité pourrait bénéficier. Aujourd’hui, Musk est un entrepreneur comblé avec une fortune qui ne cesse de s'accroître d’année en année.